Jeudi 20 avril, un individu a ouvert le feu sur des policiers en poste sur la plus belle avenue du monde. Un policiers a été tué et deux autres grièvement blessés avant que le terroriste ne soit abattu. Une touriste a été légèrement blessée. Cette attaque survient à trois jours de l’élection présidentielle.
En début de soirée, un homme descend d’une voiture grise de marque allemande au niveau du 104 de l’avenue des Champs-Elysées à Paris.
Selon une information du quotidien Le Monde et confirmée par le procureur de la République de Paris François Molins, il s’agit de Karim Cheurfi, un français de 39 ans.
L’homme a ouvert le feu avec un fusil d’assaut de type Kalachnikov sur des policiers de la 32ème compagnie d’intervention de la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris (DOPC).
L’un des policiers est tué et deux autres sont grièvement blessés. Un éclat de balle blesse une touriste allemande au niveau du talon.
Après quelques minutes de paniques et de confusion, le terroriste est abattu.
Cette attaque a été rapidement revendiquée par l’organisation terroriste EI. Les enquêteurs ont fait part d’une note tombée de la poche de Karim Cheurfi au moment de l’attaque qui souligne son appartenance à Daesch (acronyme d’EI).
Un fusil à pompe a été retrouvé dans le véhicule.
Le terroriste avait été signalé pour sa radicalisation et sa volonté de s’en prendre aux forces de l’ordre mais aucun élément n’avait permis de le poursuivre.
Au lendemain de ce nouvel attentat sur le territoire français, le président de la République François Hollande s’est rendu à l’hôpital au chevet des deux policiers blessés après avoir assisté à un conseil de défense.
Les moyens alloués à la sécurité des 67 000 bureaux de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle ont été augmentés avec 50 000 agents des forces de l’ordre déployés pour ce dimanche et le suivant.
Un hommage national sera rendu.
