Mercredi 7 juin, Amal Bentounsi a été placée en garde à vue à Meaux (Seine-et-Marne) pour « divulgation d’un enregistrement obtenu par une atteinte à l’intimité de la vie privée » et « rébellion », selon le parquet. Elle est sortie du commissariat sans poursuite le jeudi 8 juin. La quadragénaire a déposé une plainte pour violences et menaces.
Amal Bentounsi, la fondatrice d’Urgence notre police assassine, a annoncé avoir déposé une plainte pour des violences et menaces perpétrées au cours de son arrestation et de cette privation de liberté qu’elle juge « abusive ».
Arrêtée alors qu’elle filmait l’intervention des forces de l’ordre pour des incivilités envers la police municipale, Amal Bentounsi a été placée en garde à vous dans l’après-midi du mercredi 7 juin, au motif de « rébellion » et « divulgation d’un enregistrement obtenu par une atteinte à l’intimité de la vie privée », selon un communiqué du parquet.
Dans l’après-midi du jeudi 8 juin, elle a été libérée sans poursuite.
Cette femme est la sœur d’un fugitif tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012. Depuis, elle s’emploie à dénoncer les violences policières.
Filmer les forces de l’ordre en service ne constitue pas un délit, et c’est pour Amal Bentounsi un bon moyen d’affirmer sa volonté de garder un œil vigilant sur les agissements des policiers dans le feu de l’action.
