Mardi 20 mars, six individus ont été arrêtés et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les armes utilisées par le terroriste Amedy Coulibaly au cours des attaques commises à Montrouge (Hauts-de-Seine) et à Paris début janvier 2015, selon une information de l’Agence France-Presse.
Quatre de ces arrestations ont eu lieu dans le Nord tandis que les deux autres ont eu lieu dans la région parisienne, dans le Val-de-Marne.
D’après des sources judiciaires, « ces gardes à vue visent à préciser le rôle qu’ils auraient pu jouer dans la fourniture des armes à Amedy Coulibaly ».
Une autre source a précisé que certains de ces individus avaient été en relation avec d’autres suspects déjà poursuivis dans cette enquête.
Le cadre légal permet une durée de quatre-vingt-seize heures de garde à vue pour ce type de dossier.
A la fin du mois de janvier, quatre personnes avaient été relâchées après une garde à vue tandis que quatorze individus sont impliqués à divers niveaux selon l’assistance qu’ils auraient fourni à Amedy Coulibaly.
Au début de l’année 2018, treize suspects étaient placés en détention provisoire, toujours selon une source judiciaire.
Juste après l’attentat de Charlie Hebdo, la policière Clarissa Jean-Philippe a été abattue à Montrouge le 8 janvier 2015 par Amedy Coulibaly.
Le 9 janvier, le terroriste a tué quatre personnes dans l’hypermarché Cacher situé Porte de Vincennes à Paris, avant d’être abattu par les forces de police au cours d’échanges de tirs nourri.