La suspecte de l’incendie meurtrier à Paris mise en examen

Vendredi 8 février, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen de la suspecte de l’incendie meurtrier à Paris du 5 février.

La quadragénaire a été présentée à un juge d’instruction après sa garde à vue.

L’unique suspecte de l’incendie meurtrier est poursuivie pour « destruction par incendie ayant entraîné la mort » et « destruction par incendie de nature à créer un danger pour les personnes ».

Elle a été placée en détention provisoire, ce qu’avait requis le ministère public.

Alors qu’elle souffre de problèmes psychologiques, elle est accusée d’avoir volontairement déclenché cet incendie qui a fait dix morts et 96 blessés.

Elle-même habitante de l’immeuble en question situé dans le 16èmearrondissement, rue Erlanger, elle avait été interpellée en état d’ébriété par les forces de l’ordre peu de temps après le départ du feu, à proximité du bâtiment.

Six heures ont été nécessaire aux pompiers pour arriver à maîtriser l’incendie meurtrier, d’une « incroyable violence ».

Dès mardi, la garde à vue de la suspecte a dû être suspendue afin de permettre aux médecins d’évaluer son état psychologique.

Le 30 janvier, elle sortait de l’hôpital psychiatrique Saint-Anne après deux semaines de séjour.

Rémy Heitz, le procureur de la République de Paris, a précisé qu’il s’agit de sa treizième hospitalisation en dix ans.

La suspecte de l’incendie meurtrier avait également été mise en cause dans plusieurs affaires judiciaires sans pour autant être condamnée.

Son « état mental déficient » était déjà au centre des débats. En 2016, deux dossiers avaient été classés sans suite pour ce motif.

L’année suivante, il était question de « violences conjugales », l’affaire avait aussi été classée sans suite, à défaut d’une infraction suffisamment caractérisée.

Cet incendie meurtrier est le plus grave depuis quatorze ans dans la capitale.

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