Le juge du tribunal civil de Versailles a ordonné que Dominique Desseigne soit l’objet d’une expertise génétique au cours de la procédure en paternité lancée par Rachida Dati.
Début octobre, Rachida Dati assignait Dominique Desseigne pour « reconnaissance de paternité » au tribunal civil de Versaille. Le juge a déclaré ce mardi 4 décembre vouloir que M. Desseigne fasse un test de paternité pour savoir s’il est bel et bien le père de la célèbre fille de 4 ans, Zohra Dati.
Le directeur des hôtels et casinos portant son nom, M. Desseigne, affirme ne pas être le père de la petite fille et a déclaré il y a quelques semaines que si on lui proposait un test ADN, il le refuserait. « Je ne lâcherai rien. Parce que j’ai été correct et que je n’ai rien à me reprocher » aurait-il dit à des proches.
Cependant, maintenant que ce test lui est ordonné par le juge, il pourrait bien changer d’avis. Selon son avocate, Laurence Mayer, il « réflechit à la suite qu’il entend donner à cette procédure ». De plus, comme il « persiste à contester la véracité des attestations produites par Mme Rachida Dati », toujours selon son avocate, il ne serait sûrement pas très réfléchi de refuser ce test car « si la preuve d’une relation avec la mère est apportée, le juge analyse le refus comme une présomption d’aveu » explique Me Mayer.
Bien qu’en 2009, époque où Mme Dati est tombée enceinte, les journaux parlaient déjà d’une possible relation entre eux, le fait qu’ils aient eut une relation n’est cependant toujours pas prouvé. Rachida Dati, qui a déclaré mercredi 5 décembre avoir essayé de garder secrète l’assignation de Dominique Desseigne, espère que « tout cela cesse » bientôt, ne serait-ce que « pour (sa) fille ».
