Cirque Pinder : un pourvoi déposé au conseil d’Etat pour sauver les éléphantes du cirque

Les avocats du cirque Pinder ont déposé un pourvoi au Conseil d’Etat afin de sauver les deux éléphantes données par le cirque Pinder au zoo de Lyon. Elles sont menacées d’euthanasie par la préfecture qui les soupçonne atteintes de la tuberculose.

Le 11 décembre dernier, la préfecture du Rhône a ordonné l’euthanasie de deux éléphantes récemment offertes au zoo de Lyon par le célèbre cirque Pinder. Le cirque a alors saisi le tribunal administratif de Lyon.

Malheureusement pour les éléphantes, le tribunal administratif de Lyon a statué le 21 décembre dernier en la faveur de la préfecture et a ainsi ordonné l’euthanasie des deux éléphantes après qu’une troisième éléphante soit morte de la tuberculose,  maladie contagieuse.

Cette décision a suscité de nombreuses réactions et de nombreuses manifestations de soutient ont eut lieu. « Nous demandons la suspension de l’euthanasie et la réalisation de nouveaux tests sur les éléphantes pour savoir si elles sont vraiment infectées par la tuberculose » a déclaré Antoine Gomes, président de l’association des circophiles de France lors de leur manifestation de mercredi 2 janvier dernier.

Certaines personnalités célèbres s’engagent également pour la cause des éléphantes. Brigitte Bardot par exemple a récemment déclaré souhaiter « demander la nationalité russe afin de fuir ce pays qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux ».

Les propriétaires du cirque Pinder affirment que ces deux éléphantes, Baby et Népal, ne sont pas atteintes de la tuberculose. Gilbert Edelstein, le pdg  du cirque a publié publiquement mercredi 2 janvier dernier les tests médicaux qu’ont subis les deux éléphantes.

Selon ces résultats, Baby serait seulement soupçonnée d’être porteuse de la tuberculose et Népal aurait eut des résultats négatifs. Il demande donc de nouveaux prélèvements. Un conseiller municipal UMP, Emmanuel Hamelin, réclame lui aussi de nouveaux tests au maire Gérard Collomb.

« Au titre du principe de précaution, il me paraît sage d’effectuer d’autres prélèvements (…) avant de commettre l’irréparable dans ce dossier, à moins qu’il n’ait d’autres ambitions pour le parc de la Tête d’Or, et que la disparition des éléphants puisse servir ses projets » a déclaré ce dernier dans un communiqué.