La jeune habitante de la ville de Manitoba au Canada avait comparu devant le juge à la suite de menaces proférées à l’encontre de ses camarades justement sur le réseau social Facebook. Des menaces qui ont conduit le juge à lui interdire l’utilisation du site.
La jeune fille dont le nom n’a pas été dévoilé avait annoncé sur sa page Facebook vouloir « étrangler » deux de ses camarades âgées de 13 ans. Etant donné que ce type de menaces est de plus en plus pris au sérieux par les familles et les autorités, la mère de l’une des deux victimes a alerté la police.
Derrière ces menaces, selon le témoignage de la jeune fille qui a avoué les faits, il y aurait une histoire de cœur. Son petit-ami l’aurait trompée avec une de ces deux camarades ce qui aurait conduit à la publication, sur son mur, de ce statut :
« Vous ne savez pas à quel point j'ai envie de vous étrangler, les filles!!! Attendez un peu. Votre heure viendra! »
Le passé de la jeune fille n’a pas joué en sa faveur. Déjà condamnée avec sursis pour agression, le juge a voulu marquer le coup et a accepté la demande de l’accusation qui demandait l’interdiction formelle d’utiliser le réseau social. Une demande d’autant plus légitime que Facebook est interdit aux moins de 13 ans. Une limite facilement contournable en mentant simplement lors de l’inscription.
L’avocat de la défense avait tenté de réduire la peine en déclarant que Facebook était un outil social important pour les jeunes d’aujourd’hui mais la mère de l’accusée a elle-même déclaré « Personnellement, je pense qu’elle n’a pas besoin de Facebook ».
En plus de cette interdiction formelle d’utiliser le réseau social, la jeune fille a été condamnée à 50 heures de travaux d’intérêt général.
