Acte meurtrier sur l’A 13

Mohamed Laidouni jeune marié de 30 ans en route pour des vacances en famille meurt agressé le 27 juin 2010 après un accrochage sur l’autoroute A 13, les agresseurs comparaissent devant la cour d’assises de Versailles. 

Le moteur coupé sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute de Normandie, reliant Paris à Caen pour y établir un constat d’accident à l’amiable, Mohamed Laidouni jeune marié de 30 ans s’est fait agresser par neuf hommes et une femme qui refusaient de faire un constat après un léger accrochage. Les faits remontant à juin 2010 le verdict est attendu le 19 avril prochain à la cour d’assise de Versailles.

Mariam jeune conductrice de 20 ans à l’époque des faits refuse de faire un constat, c’est à ce moment précis qu’intervient  le petit ami de la jeune femme accompagné de l’un de ses amis. Face à Mohamed Laidouni, les jeunes hommes décident alors d’en venir aux mains et n’hésitent pas pour cela à appeler des « renforts » de la cité des Mureaux dans les Yvelines. L’un des membres de la famille de Mohamed Laidouni  aurait tcontacté les secours, en vain, Mohamed Laidouni mourra à la suite des coups infligés par ses agresseurs.

Quatre autres membres de la famille de Mohamed Laidouni sont également victimes de la colère des assaillants. Âgés de 19 à 24 ans au moment des faits, les agresseurs sont pour certains connus des services de police. Agents de sécurité, chauffeur de bus ou encore ouvriers, les présumés coupables laissèrent le corps de Mohamed Laidouni sans vie, gisant dans une marre de sang. Huit d’entre les agresseurs comparurent devant la justice. Mariam la jeune conductrice sera accusée de non-assistance en personne en danger et libérée accompagné d’un autre des accusés.

Déterminer la responsabilité de chacun représente la principale préoccupation des conseils des accusés. «Les accusations vont être difficiles à prouver», renchérit Me Jean-Christophe Tymoczko. Dans la crainte d’une ambiance tendue et pour une durée de deux semaines durant lesquelles des débats auront lieu, le tribunal s’entourera de CRS et de renforts de police. «Des pressions pourraient avoir été exercées sur des témoins», déplore Me Anastasia Pitchouguina, l'une des avocates de la famille Laidouni ».La réclusion criminelle à perpétuité menacent les accusés.