Le préfet du Maine-et-Loire a sollicité le procureur de la République pour « apologie de crime contre l'humanité ».
Lors d’un déplacement sur un terrain des gens du voyage, dans la ville de Cholet, l’intéressé aurait dit : « Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez » (propos rapportés par Le Courrier Ouest), se référant à l’extermination de la communauté des gens du voyage par les nazis.
Alors que maire de Nice, Christian Estrosi et le maire de Guérande, Christophe Priou excédés par les campements illégaux, ont créé la polémique dimanche 7 juillet dernier en appelant «à la révolte des maires de France contre les gens du voyage», le député-maire de Cholet s’est exprimé à ce sujet : «
Demandez à Monsieur Estrosi, demandez à Monsieur Priou, la loi, elle s’applique ! ». Il a alors par la suite, laissé echapper : « Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez », pensant être en off.
Un journaliste reporter n’a pas manqué d’enregistré les propos du député-maire, et ce n’est que lundi en milieu de journée que l’enregistrement a été diffusé sur le site du journal.
L’élu réfute ces accusations
Après la diffusion de l’enregistrement par Le Courrier Ouest, Gilles Bourdouleix a tenu à s’expliquer devant l’AFP : « ce sont des propos manipulés par un journaliste avec l'aval de sa rédaction en chef » ; « le journaliste présent sur les lieux a bidouillé un enregistrement en me faisant dire des propos que lui-même venait de me dire », s’est expliqué M. Bourdouleix.