Alors que les négociations de paix sont en cours entre l’armée révolutionnaire de Colombie et le gouvernement depuis novembre 2012, une attaque est survenue sur une route dans la province d'Arauca, à la frontière vénézuélienne des tirs d'explosifs ont été déclenchés contre les militaires qui protégeaient un pipeline en construction.
Le président colombien, Juan Manuel Santos a assuré vouloir capturer les auteurs de l’affrontement. Il a également dit quelques mots aux familles des défunts : « Nos cœurs sont avec les familles des quinze héros de la patrie qui ont sacrifié leur vie pour la tranquillité et la sécurité de leurs compatriotes ».
Samedi, une seconde attaque a eu lieu dans le sud de la Colombie, faisant encore une dizaine de morts.
La capitale cubaine compte tout de même 8000 pour assurer la sécurité des habitants et empêcher les attaques des Farc, via l’attribution des terres aux paysans, le gouvernement et les membres de de l’armée révolutionnaire ont convenu d’un accord relatif à l’agriculture.
Le chef de l’Etat colombien ne cherche pas à diminuer les tensions. Il veut les noms de responsables de ces attaques et semble bien déterminé à les obtenir : « J'ai donné des instructions à nos forces pour qu'elles ne cessent pas un seul instant de faire feu jusqu'à parvenir à un accord final » ; « Je sais que pour le peuple colombien, c'est parfois confus. Comment pouvons-nous parler de paix alors qu'ils nous tirent dessus ? Les conditions sont ainsi »espérant que les Farc « reviennent à la raison », afin de parvenir « le plus tôt possible à la fin du conflit ».
Après la suspension de négociations entre les guérillas et le gouvernement colombien, un soldat américain a été capturé en guise afin d’inciter à relancer le débat.
Une action qui n’a pas été sans vain puisque le gouvernement reverra sa position dès le 28 juillet. Les Etats-Unis, quant à eux ont décidé de ne pas entrer dans ce jeu et affirme que ce soldat n’était là qu’en visite touristique et non en service.
