Les jeunesses d’extrême droite dissoutes par Valls

Dans la cour de l’Élysée, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mercredi 24 juillet 2013, qu'il voulait la dissolution des jeunesses d'extrême droite : l’Oeuvre française et les Jeunesses nationalistes.

Manuel Valls a décidé de dissoudre l'Oeuvre française et les Jeunesses nationalistes. Cette annonce a eu lieu mercredi 24 juillet 2013 dans la cour de l’Élysée après le Conseil des ministres.

Valls respecte la demande du premier ministre

Après le Conseil des ministres, l'annonce qui a le plus frappé est celle du ministre de l'Intérieur : la dissolution des jeunesses d'extrême droite. Il tient à mettre l'accent sur les raisons qui ont motivé sa décision. L'Oeuvre française est une « association qui propage une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes, qui exalte la collaboration et le régime de Vichy ». Les Jeunesses nationalistes diffuse aussi des messages de violence et de haine.

Cette dissolution répond à la demande de Jean-Marc Ayrault du samedi 8 juin 2013. En effet, la mort d'un jeune militant antifasciste, Clément Méric, jeune étudiant de Sciences Po, agressé le mardi 4 juin 2013. Les groupes d'extrême droite « Troisième voie », «  Envie de rêver » et « Jeunesses nationalistes révolutionnaires » dont des membres étaient mêlés à la mort de Clément Méric avaient été dissout le 10 juillet 2013.

Suite à l'annonce de Manuel Valls, les réactions fusent sur Twitter. Le principal intéressé, Alexandre Gabriac, le fondateur des Jeunesses nationalistes, réagit immédiatement : « croire que dissoudre avec un bout de papier nos « assos » stoppera notre détermination et notre avancée relève du fantasme ».

Cependant aux yeux de la twittosphère, certains restent sceptiques : d'autres groupes existent toujours mais surtout ils craignent que d'autres groupes se forment.