Des statistiques révèlent qu'environ la moitié des jeunes avocats arrête leur carrière au bout de 3 ans seulement. Mais pourquoi le métier est-il si dure ? Le monde de l'avocature est-il impitoyable ?
Les jeunes adultes qui ont intégré le milieu depuis une dizaine d’année ne connaîtront pas les mêmes parcours que leurs ainés. Les avocats bien qu’exerçant très majoritairement en profession libérale, sont imprégnés des mêmes valeurs que l’ensemble des jeunes de leur génération. Si pour un certain nombre d’aspects les choses évoluent : les jeunes ne courent plus après un statut social, mais beaucoup d’entre-eux souhaitent, après de longues études, avoir la possibilité de bien gagner leur vie.
C’est d’avantage de l’ascenseur social dont il s’agit. Cette exigence a contribué notamment à allonger notre espérance de vie.
Aujourd’hui, plus que le métier d’avocat, c’est la filière Droit que les jeunes choisissent en se réservant la possibilité, au gré des opportunités de se déterminer, d’évoluer et de se développer au sein de cabinets d’entreprises ou de collectivités territoriales.
En ce qui concerne l’emploi, la profession est à un moment charnière où l’offre est encore abondante par rapport au nombre et à la qualité des emplois proposés, tout en sachant que cette situation ne devrait pas perdurer voire même s’inverser dans les années qui viennent.
Le début du 21ème siècle sera marqué par la chasse aux talents. Aujourd’hui de plus en plus de jeunes accèdent aux études supérieures. C’est donc à une vraie concurrence que vont devoir se livrer les différentes domaines et professions afin d'attirer vers elles les pépites de demain.
Cette concurrence ne s’exercera pas seulement au sein d’une filière professionnelle, ni même d’un pays mais bien à l’échelle internationale…