Les services de renseignement arrêtent les braqueurs d’un Quick

Les cinq hommes qui ont braqué un Quick ont comparu devant le juge d’instruction le lundi 9 septembre 2013. Ils sont accusés de « vol avec arme et complicité de vol avec arme en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste ». Ils auraient commis le braquage pour partir en Syrie et ainsi rejoindre les groupes djihadistes.

Les braqueurs du Quick présumés d'une cellule islamiste

L’interpellation des cinq hommes a été faite en deux temps, le 5 et 7 septembre 2013. Dans leur cachette, les policiers ont découvert 2 500 euros en liquide, des cagoules et des armes factices. Ils sont âgés de 23 à 34 ans. Le groupe est composé d’un Franco-Algérien, deux convertis et deux frères originaires de Madagascar. Le leader du groupe, l’un des deux frères, a avoué que leur butin devait financer leur départ en Syrie.

La DCRI les soupçonne donc d’avoir braqué un Quick de la ville de Coignières, dans les Yvelines. Ils voulaient retrouver les leurs qui avaient déjà intégré les groupes de djihadistes. Depuis plusieurs mois, ils étaient suivis par les services de renseignement français puisqu’ils sont déjà connus pour leurs thèses anti-occidentales et antisémites. Actuellement ils sont détenus dans les locaux de la DCRI à Levallois-Perret.