RER D : procès en appel pour le seul majeur de la bande

A Paris, mercredi 25 septembre 2013, Mohammed doit comparaître devant la cour d'appel dans l'affaire du RER D. En mars 2013, il a extorqué plusieurs passagers d'un train à la gare de Grigny, en compagnie d'une vingtaine de jeunes.

Des preuves un peu floues

Dans un premier temps, le jeune homme a été relaxé par le tribunal d'Evry. La justice avait pourtant plusieurs preuves comme des vidéos et des photos cependant toutes sont floues grâce au système de vidéosurveillance de la gare de la SNCF. Un policier, chargé de l'enquête, dit l'avoir reconnu puisqu'il connaît un certains nombres de jeunes depuis le temps qu'il fait des patrouilles à Grigny. Les photos présentent des jeunes à visages couverts, ils ne peuvent donc pas être identifiés. Et les rames ne sont pas équipées de caméras donc entre le moment où les jeunes sont sur le quai et celui où ils attaquent.

Les éléments que détient la justice semble donc trop faible. Aucune certitude existe pour dire si Mohammed était présent ou non lors de l'agression. Le jeune homme a toujours clamé son innocence. Seul, Cédric, victime du groupe, l'a identifié comme étant son agresseur. Face à ce peu de preuves, le président n'a donc pas été convaincu et a décidé de relaxer Mohammed. L'appel va permettre de reprendre tous les éléments pour être sûr qu'aucune erreur n'est commise.