Les pratiques sexuelles du chef du protocole du ministère de l’Intérieur ne plaisent pas à la police

Le chef du protocole du ministère de l'Intérieur risque de se voir révoqué de ses fonctions. Des vidéos publiées sur internet le montrent dans des sessions de pratiques sexuelles dégradantes dans les égouts de Berlin. Des vidéos dégradantes pour l'homme mais surtout pour le corps de police.

Scatophilie et protocole ne font pas bon ménage

Le brigadier Philippe D. (le nom de la personne n'a pas été dévoilé en intégralité pour préserver son anonymat) était en charge depuis dix ans du protocole du ministère de l'Intérieur. Il a même défilé le 14 juillet dernier sur les Champs-Elysée malgré les rumeurs sur ses tendances sexuelles extrêmes qui commençaient à se faire de plus en plus insistantes.

Mais la semaine du 7 octobre 2013 les choses se sont corsées. Sur un site internet pornographique payant l'homme est explicitement montré en pleine session scatophile dans les égouts de Berlin. Ces pratiques, qui ne sont pas interdites par la loi ni en France ni en Allemagne, restent considérées extrêmes et surtout dégradantes.

Or, le code de déontologie de la police est explicite sur la question de la dignité : « Le fonctionnaire de police ne se départit de sa dignité en aucune circonstance ».

Des preuves accablantes et une enquête administrative en cours

Philippe D. fait désormais l'objet d'une enquête administrative pour « dérogation au code de déontologie ». L'Inspection générale de la police nationale devra examiner l'affaire et comprendre si et jusqu'à quel point les actions de cet homme ont pu porter atteinte à l'image de la police.

Le brigadier qui pourrait être relevé de ses fonctions sera probablement aussi entendu dans le cadre de propos racistes qu'il aurait tenus « en petit comité » avec ses collègues.