L'affaire remonte à la finale de la coupe du monde de 2010. L'Espagne avait gagné et le pays était en fête, une fête qui a rapidement dérivé entraînant la nécessité de l'intervention des policiers. Ces derniers ont tiré avec des balles en caoutchouc et un jeune italien avait perdu un œil. Aujourd'hui, il a réussi à faire interdire ces projectiles dans le pays
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Un tir dans la figure
Les débordements qui avaient eu lieu lors de la finale de la coupe du monde 2010 avaient nécessité l'intervention de la police espagnole dans diverses villes dont Barcelone. Face à la masse de manifestants, les policiers n'avaient pas hésité à employer la manière forte et à tirer avec des balles en caoutchouc.
Plusieurs dizaines de personnes avaient été blessées et, parmi celles-ci, Nicola Tanno, ancien étudiant italien en Erasmus dans le pays ce soir là. Une balle en caoutchouc lui a frappé l’œil, la course à l'hôpital n'a pas pu le sauver. Mais il a décidé de combattre.
Avec divers autres blessés il a créé une association contre l'utilisation de ces balles en caoutchouc et a porté l'affaire devant les tribunaux catalans. Trois ans après, il a eu gain de cause. Les policiers catalans n'auront plus, à partir d'avril 2014, l'autorisation d'utiliser des balles en caoutchouc pour tirer contre les manifestants.
La police ne se retrouve bien entendu pas désarmée. Elle pourra utiliser d'autres projectiles dont les dégâts sont inférieurs.
Nicola Tanno attend maintenant de savoir si la justice va aussi lui donner un dédommagement pour les blessures causées par l'intervention policière musclée.
