LimeWire n'existe plus, depuis plusieurs années. La société a été contrainte de fermer à la suite d'un procès concernant le téléchargement illégal de films via cette plateforme de peer-to-peer. Mais Hollywood a décidé de renoncer à ses dommages et intérêts.
200 millions de dollars demandés à Lime Group
En 2010, Lime Group avait été condamné en tant que responsable du téléchargement illégal de plusieurs milliers de films réalisé via ses plate formes et, notamment, LimeWire. Le développeur a du fermer les portes de son service.
Mais en 2012 la RIAA, qui rassemble les principaux studios américains, avait entamé des procédures de justice pour obtenir un dédommagement. Près de 200 millions de dollars étaient demandés à LimeGroup. Une somme impossible à payer pour la société.
C'est probablement cette impossibilité qui a conduit les studios américains à renoncer aux poursuites et au dédommagement. LimeGroup n'a en effet aucun moyen de subvenir à ces requêtes. Le service étant fermé depuis près de 3 ans, LimeWire ne présente d'ailleurs plus aucun risque pour le cinéma.
Si les grands du cinéma américain ont préféré renoncer à des frais de justice pour se consacrer à la lutte contre les acteurs actuels du téléchargement illégal, ce n'est pas le cas de certains labels indépendants comme Microhits qui a déposé récemment une plainte à l'encontre de LimeWire et demande plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
