Mardi 27 juin, le tribunal de Munich en Allemagne a condamné l’ancien patron d’Audi dans le cadre de l’affaire du « Dieselgate ».
Ainsi, Rupert Stadler, l’ex-patron de la firme aux anneaux a été condamné à une peine de vingt-et-un mois de prison avec sursis assortie d’une amende d’un montant de 1,1 million d’euros.
Il est le premier dirigeant du groupe Volkswagen à être condamné au pénal dans le cadre du dossier des moteurs diesels truqués.
Rupert Stadler, qui est resté à la tête de la filiale de Volkswagen de 2007 à 2018, a finalement décidé de plaider coupable après plus de deux années de procès dans la capitale bavaroise.
La justice allemande lui reprochait d’avoir connaissance de la mise en place de logiciels illégaux sans pour autant y mettre un terme.
Dès le début de l’enquête et pendant deux ans, l’ex-dirigeant d’Audi contestait les faits en question.
Cependant, une proposition du tribunal de reconnaître sa culpabilité afin d’être condamné à une peine plus légère lui a permis de changer d’avis.
Pour les faits en question, l’homme de soixante ans encourait une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.
A ses côtés sur le banc des accusés dans ce scandale, figuraient Giovanni Pamio, son ancien bras droit chez Audi, et Wolfgang Hatz, ex-directeur chez Porsche et Audi.
Ils ont tous les deux reconnus avoir modifié des moteurs diesels dans le but de respecter les valeurs d’émission de gaz au cours d’essais sur un pont, pour certains véhicules.
La justice les a condamnés à de vingt-et-un mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 50 000 euros pour le premier et deux ans de prison avec sursis assortis d’une amende de 400 000 euros pour le second.
En 2015, le scandale du « Dieselgate » a profondément entaché l’image de l’industrie automobile mondiale.
