Le tribunal d'Avignon, dans le Vaucluse, a autorisé un malade de la maladie de Horton à fumer du cannabis pour des raisons thérapeutiques. Une décision qui est une avancée pour le principal concerné mais qui montre des opinions différentes au sein de la justice française.
Marc autorisé à fumer du cannabis
Ce n'est pas la première fois que la justice française autorise un privé malade dune maladie particulière à fumer du cannabis pour des raisons thérapeutiques. Marc le sait bien, il est la quatrième personne dans ce cas sur le territoire.
Mais pour lui la victoire est importante. « C'est une décision qui va compter, c'est la quatrième de ce type en France ». Atteint de la maladie de Horton depuis plus de quinze ans, malgré les différents traitements il n'a trouvé que ce remède pour calmer ses crises et ses douleurs.
Et il n'en s'est jamais caché, ce qui l'a conduit devant les tribunaux. Au final, il aura eu raison de combattre.
Certains malades autorisés, d'autres condamnés
Si Marc peut désormais fumer du cannabis en toute légalité, ce n'est pas toujours ainsi que se terminent les jugements dans des affaires du genre. En juillet 2013, Dominique Loumachie, atteint d'un myopathie, avait au contraire été condamné à une peine symbolique : 50 euros avec sursis. Preuve que la question du cannabis thérapeutique fait débat au sein même des tribunaux et que les décisions sont prises au cas par cas.
Mais les malades ont désormais plus d'espoir : en juin 2013, le cannabis thérapeutique sous forme de spray et de gélules a été autorisé par le ministère de la Santé pour des maladies graves. Des médicaments à base de THC sont donc en vente sur ordonnance dans les pharmacies françaises.