Botox : 2 sœurs jugées pour des injections illégales

À partir de jeudi 17 août, deux sœurs sont jugées devant le tribunal judicaire de Valenciennes (Nord) pour des injections illégales de botox.

Les deux prévenues sont visées par vingt-six plaintes, mais le nombre de victimes est d’au moins six-cent personnes.

Les faits en question ont été commis essentiellement en région parisienne, dans le Pas-de-Calais et le Nord.

Le départ de l’enquête s’est fait dans le cadre d’une « veille numérique » de la section de recherche de la gendarmerie de Lille.

Au mois de mars, les militaires repèrent « deux comptes Instagram et Snapchat particulièrement actifs ».

Deux sœurs âgées de 22 et 26 ans opèrent sous le pseudo de « Doctor Lougayne » et réalisent des « sessions d’injections » à travers « toute la France, dans des appartements ou des salons d’esthétiques loués pour l’occasion ou même à domicile ».

Ainsi, les deux suspectes ont été arrêtées une première en mai à Valenciennes à la suite « des injections sur plusieurs clientes, pour des tarifs allant de 200 à 400 euros », selon la gendarmerie.

Au cours de cette opération, les enquêteurs mettent la main sur « une centaine de seringues et de fioles d’acide hyaluronique et de botox, pour la plupart d’origine étrangère », qui en plus sont périmées pour certaines.

Pendant la perquisition réalisée au domicile des deux sœurs, les gendarmes découvrent des objet de luxe et deux véhicules de luxe ainsi que « plus de 14 000 euros en liquide ».

L’analyse des produits retrouvés indique un taux de bactéries jusqu’à « cinquante fois supérieur aux seuils maximum autorisés ».

Le 12 juillet, nouvelle garde à vue pour les deux sœurs pour « mise en danger de la vie d’autrui », « exercice illégal de la profession de médecin » et « escroquerie ».

Dans un communiqué diffusé après cette garde à vue, la gendarmerie a expliqué que « certaines victimes présentent des complications graves ayant nécessité la réalisation d’opérations chirurgicales (infections, inflammations, nécroses) ».

Avec ces injections illégales, les deux prévenues auraient engrangé un bénéfice supérieur à 120 000 euros.

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