Meurtre d’Océane : Nicolas Blondiau écope de la perpétuité incompressible

C’est la troisième fois dans l’histoire de la justice française que cette peine est prononcée à l’encontre d’un accusé. Nicolas Blondiau, meurtrier de la petite Océane, a été condamné à la « perpétuité incompressible ».

L’empêcher de récidiver

La justice a voulu marquer le coup et envoyer un signal fort, notamment à la famille de la victime. LA Cour d’Assises du Gard a prononcé, le mardi 17 décembre 2013, la peine la plus forte qui existe dans le code pénal français : la perpétuité incompressible. Cela signifie que le cas de Nicolas Blondiau, actuellement âgé de 27 ans, ne pourra être réexaminé que dans 30 ans minimum par un juge d’application et un collège d’experts.

« Le principal c’est qu’il ne ressorte pas, qu’il ne recommence pas » a déclaré le père de la petite Océane, Jimmy Laforge, dont la fille avait été violée et tuée par Nicolas Blondiau le 5 novembre 2011. La peine a été accueillie par des applaudissements dans la salle et était conforme à la demande de l’avocat général, Michel Desplan.

La défense de Nicolas Blondiau a déjà annoncé qu’elle allait faire appel de cette décision. Ses avocats ont en effet déclaré que M. Blondiau avait besoin d’une « sanction en adhésion avec ce qu’il est » et non une « peine d’élimination ». La perpétuité incompressible a même été qualifiée de « peine des morts-vivants » par un de ses avocats.

Nicolas Blondiau, durant son procès, a tenté de revenir sur la question du viol de la petite Océane et a évité de nombreuses questions. « Vous dites ce qui vous arrange. Vous n’assumez pas. C’est grave » lui a lancé la présidente du jury.