INCENDIE DANS LA JUNGLE DE CALAIS

Samedi 14 novembre, un incendie d’origine non criminel a été signalé dans la nuit du vendredi dans la jungle de Calais, ce camp de réfugiés près du tunnel sous la Manche, où s’entassent plus de 6.000 migrants dans des conditions de vie déplorables. Aucune victime ni blessé n’est à déplorer.

 

 

L’incendie a débuté autour de minuit. Un vent fort soufflait sur les flammes et le feu s’est rapidement propagé. Il a ravagé 2.500 mètres carrés du camp de la Landes.

Le maire adjoint de la ville a déclaré que l’origine du sinistre n’est pas en lien avec la tragédie qui s’est déroulée le même soir à Paris, selon l’AFP.  

Vivant dans des conditions sanitaires exécrables, plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont saisi la justice le 26 octobre dans le but de contraindre l’état à reloger décemment les occupants. Leur demande consiste aussi à réaliser des travaux d’aménagements afin d’améliorer la vie des personnes sur le camp : installer 24 points d’eau en plus des trois existant, 50 toilettes et douches, 15 bennes à ordures, améliorer l’accès au soin, à l’hôpital et de faire valoir en urgence les demandes d’asile.

Le tribunal administratif de Lille a donné raison aux ONG en condamnant l’État.

Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré faire appel de la décision rendue le 2 novembre qui contraint le gouvernement à installer des sanitaires et à mieux prendre en compte les personnes vulnérables sur le camp. Cet appel est motivé par le fait que ce n’est pas dans les capacités ni dans les obligations de l’État de prendre en charge les besoins des occupants d’un « site » sur lequel ils sont installés de manière illégale.

Un incendie sur du charbon ardent.

 

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