ATTENTAT AU BURKINA FASO

Vendredi 15 janvier, une attaque terroriste a été perpétrée à Ouagadougou. Le bilan actuel fait état de 29 morts et d’une trentaine de blessés.

Le président de ce pays d’Afrique de l’Ouest s’est exprimé dans les médias, il a fait part de l’état de « choc » dans lequel se retrouvent ses compatriotes. Il a souligné l’ « ampleur sans précédent » de ces actes.

A majorité musulmane, ce pays avait jusqu’en 2015 été épargné par les horreurs commises par les groupes terroristes agissant dans la région. Les forces de l’armée française, actives au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, sont installées au Burkina Faso, ce qui constitue un motif suffisant pour les terroristes.

Parmi les personnes tuées dans cette attaque, un grand nombre de ressortissants étrangers a été enregistré : dix-huit nationalités différentes dont deux Français, deux Suisses, un Américain et six Canadiens… Simon Compaoré, ministre de la Sécurité intérieur, a annoncé un bilan de 29 tués et une trentaine de blessés ainsi que 176 personnes qui ont pu être prises en charge par les services de secours.

Les terroristes ont attaqué un restaurant très fréquenté par des touristes et ressortissants étrangers avant de se réfugier avec des otages dans un hôtel situé juste en face où ils ont continué leurs crimes.

Les forces de l’ordre du pays ont mené l’assaut durant une douzaine d’heures, épaulées par des militaires français et américains. Trois corps d’hommes ont été identifiés comme étant ceux des terroristes, apparemment très jeunes. Le groupe terroriste Al-Qaïda Maghreb Islamique (AQMI) a revendiqué l’attaque.

La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête, suite au décès des deux ressortissants français.

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