Samedi 6 février, un rassemblement organisé par PEGIDA, un parti islamophobe issu de l’extrême droite allemande, s’est tenu à Calais malgré l’interdiction prononcée par les autorités.
Ce rassemblement interdit a donné lieu a donné lieu à de nombreuses échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre. Des slogans racistes et des saluts nazis ont été observés dans la foule.
A l’issu de cette démonstration de l’extrême droite, dix personnes ont été placées en garde à vue.
Ainsi, cinq individus sont poursuivis. Parmi eux, l’ancien numéro un de la Légion étrangère, le général Piquemal, âgé de 75 ans, poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation ». Il aurait tenu un rôle important au cours de cet évènement interdit. Un malaise l’a empêché de se présenter au juge et c’est libre qu’il devra comparaitre le 12 mai prochain. Son arrestation a déclenché une vague de soutien auprès de ses paires et des sympathisants d’extrême droite, en témoignent les dizaines de personnes venu le soutenir à l’audience tenue lundi 8 malgré son absence au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Les quatre autres prévenus présents ont pu être jugés en comparution immédiate. Ils été poursuivis pour « port illégal d’armes ». Pour deux d’entre eux, la condamnation à deux et trois mois de prison ferme sans mandat de dépôt signifie qu’ils restent libres. Le troisième prévenu a été condamné à une peine de deux mois avec sursis et le quatrième est convoqué en avril suite la nullité de sa garde à vue.