Depuis les attentats de Paris le 13 novembre 2015, Bruxelles est au cœur des investigations. A peine quelques jours après l’arrestation de Salah Abdeslam, la capitale wallonne a été attaquée par des terroristes.
C’est vers huit heures du matin que deux explosions ont retenti dans le grand hall des départs de l’aéroport de Zaventem mardi 22 mars. Une autre explosion a lieu ensuite au niveau de la station de métro Maelbeek. C’est dans ce quartier que sont implantées des institutions européennes.
Le bilan actuel fait état de 31 personnes décédées et plus de 270 blessés. Le ministère des affaires étrangères a annoncé dix Français blessés dont quatre grièvement.
Deux frères, Khalid et Ibrahim El Bakraoui étaient recherchés dans le cadre de l’enquête des attaques terroristes du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Leurs testaments ont été retrouvés après les attaques kamikazes de Bruxelles. Le premier, 30 ans, a été identifié comme l’auteur de l’explosion dans le hall de l’aéroport tandis que l’autre, 27 ans, était dans le métro. Le corps du deuxième kamikaze de l’aéroport n’a pas encore été identifié et un troisième individu est en fuite. Le niveau d’alerte est à son maximum.
Dans l’après-midi, l’organisation terroriste Etat Islamique a revendiqué cette attaque.
C’est le chauffeur de taxi, après s’être spontané présenté, a donné des informations aux enquêteurs. L’adresse communiquée par ce dernier est perquisitionnée. Un homme est arrêté, son audition est en cours actuellement. La perquisition a aussi permis de mettre la main sur du matériel destiner à la fabrication d’explosifs, une valise pleine de vis et clous, trente litres d’eau oxygénée, 150 litres d’acétones, des détonateurs et quinze kilogrammes d’explosifs TATP.
Dans la poubelle, les enquêteurs ont trouvé un ordinateur dans Ibrahim El Bakraoui a laissé son testament.
Un élan de solidarité avec les belges s’est développé spontanément. Beaucoup de personnalités politiques ont affichées leur soutien à Bruxelles en cette période très difficile.