Condamnée à neuf ans de prison pour avoir tué son mari

Quelques mois après la condamnation par le tribunal de Blois,  suivie de la grâce présidentielle partielle accordée à Jacqueline Sauvage pour le meurtre de son époux qui était violent, c’est un nouveau jugement pour une affaire similaire qui vient d’être rendu. 

En 2012, Sylvie Leclerc abattait d’un coup de fusil tiré à bout portant depuis le lit conjugal son mari, Gérard Schahan. Cet éboueur de 58 ans avait un comportement très violent avec la victime. Ses proches tels que sa propre fille, Aude, âgée de 27 ans, n’hésitent pas à parler d’emprise : « mon père avait une emprise sur ma mère, sur moi et tout son entourage ». Toujours selon Aude, « c’était la seule issue ».

La maman quinquagénaire a avoué avoir voulu se « libérer », après 35 années de vie commune avec cet époux « colérique » et « jaloux » qui se montrait violent. L’avocate générale Marie-Claude Weiss a déclaré pendant son réquisitoire « une vie douloureuse et la dépression chronique ont créé chez la patiente cette impression qu’il n’y avait pas d’autre issue ».

Les réquisitions du parquet ont été suivies par les jurés de la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle. Sylvie Leclerc a été condamnée à neuf ans de réclusion car la cour estime que le discernement de l’accusée était altéré mais pas aboli.

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