Centrafrique : des militaires français face à la justice

Ce n’est pas la seule affaire judiciaire concernant des soldats français sur le territoire centrafricain : violences, agressions sexuelles, c’est l’image de toute l’Armée française qui est entachée par ces faits supposés.

Certes, d’autres contingents de Casques bleus sont concernés par ces affaires odieuses, il reste cependant trois affaires judiciaires dans lesquels les forces de l’Armée française déployées en Centrafrique devront rendre des comptes à la justice.

Au début du mois de juin, cinq militaires de la force française Sangaris ont eu des mesures disciplinaires de suspension, selon une information du ministère de la Défense. Il s’agissait de l’affaire du PK 12 (Point Kilométrique 12), près de Bangui en 2014, les militaires français auraient commis ou laissé commettre des violences et des sévices sur des centrafricains chargés du contrôle au poste PK 12.

Il y a aussi cette affaire sordide d’abus sexuels à laquelle plusieurs militaires français sont liés.

C’est en tout trois dossiers qui sont entre les mains de la justice française. Selon le quotidien Ouest France, une source proche de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a déclaré que cette « pitoyable affaire » ne présente « aucune connotation sexuelle ».

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire à la mi-juin à l’encontre de plusieurs militaires français de la force Sangaris en opération en Centrafrique. Il s’agit de « violences volontaires en réunion », de « séquestration » et de « menaces avec armes ».

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