Dossier Mohamed Merah : pourvoi en cassation

C’est l’histoire hors du commun d’un jeune délinquant issu des quartiers populaire de la cité rose qui est devenu un dangereux tueur à l’idéologie radicale.

Les faits remontent au mois de mars 2012. Le tueur commence sa dérive sanglante par le meurtre d’un militaire, Imad Ibn-Ziaten le 11 mars à Toulouse. La série continue à Montauban le 15 mars, avec le meurtre de deux parachutistes, Abel Chennouf et Mohamed Legouad. Le 19 mars, Mohamed Merah commet trois assassinats supplémentaires : Jonathan Sandler, âgé de trente ans, qu’il assassine avec ses deux enfants Arié et Gabriel, âgés de cinq et trois ans. Devant cette école juive de Toulouse, il assassine aussi Myriam Monsonego, une fillette de huit ans.

Après trois jours de traque dans la cité rose et sa région, les forces de l’ordre donne l’assaut dans un appartement toulousain où le terroriste s’est retranché. Après plusieurs heures et des échanges de coups de feu extrêmement nourris, la police abat Mohamed Merah le 22 mars 2012.

Dans ce dossier, le frère de l’assassin terroriste Abdelkader Merah est poursuivi pour « complicité d’assassinats terroristes ». Il est accusé d’avoir aidé à préparer et commettre ces crimes. Vendredi 17 juin, la cour d’appel de Paris a confirmé le renvoi d’Abdelkader Merah devant la cour d’assises spéciale. Me Eric Dupont-Moretti, son avocat, a indiqué qu’il allait se pourvoir en cassation.

Le mardi 21 juin, le parquet général de Paris a annoncé le pourvoi en cassation contre l’arrêt qui renvoie le frère du tueur toulousain devant les assises. Ce pourvoi concerne aussi Fettah Malki, un autre délinquant qui a avoué avoir fourni l’arme, les munitions et un gilet pare-balles à Mohamed Merah.

Ce renvoi en cassation permet d’accentuer les peines : l’association de malfaiteur terroriste à caractère délictuel devient une association de malfaiteur terroriste à caractère criminel, la peine prononcée peut être deux fois plus importante sous ce nouveau chef  d’accusation.

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