Ce gérant bénévole des Restos du cœur de la ville de Montreuil en Seine-Saint-Denis a suscité une vague d’émotion suite à l’agression qu’il aurait subi le vendredi 1er juillet. La justice enquête pour démêler le vrai du faux dans ce dossier.
Un dossier similaire concernant un enseignant de Marseille avait eu lieu en décembre, il avait simulé une agression par des fanatiques au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris mais il avait monté cette histoire de toute pièce pour dénoncer le manque de moyen alloué à la sécurité dans les établissements scolaires. Pour cette affabulation, il a été condamné en mai à six mois de prison avec sursis.
Il s’agit cette fois d’un gérant des Restos du cœur de la ville de Montreuil. Vendredi 1er juillet, il a racontait aux enquêteurs avoir été agressé par une femme et un homme très tôt le matin.
L’agresseur aurait tenté de lui porter un coup avec une hache mais la victime n’a pas été atteinte tandis que la femme elle aurait réussi à lui asséner un coup de couteau. Les deux agresseurs auraient crié « Allah Akbar, chien d’infidèle » au moment de l’agression, ce qui donne un caractère religieux à cette histoire.
En l’absence de témoin, les enquêteurs se sont rabattus sur les éléments matériels probants. Et c’est précisément ce qui a mis la puce à l’oreille de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
L’homme de 59 ans a été placé en garde à vue le mardi 5 juillet et le parquet de Bobigny l’a convoqué au tribunal le 3 novembre pour « dénonciation de crime imaginaire ».
