La France n’est pas le seul pays européen en proie aux attaques, en témoigne l’Allemagne, qui en a subi pas moins de quatre en moins d’une semaine. Le bilan humain s’alourdit et la politique d’Angela Merkel à l’égard des réfugiés est de plus en plus critiquée.
C’est dans un train de Wurtzbourg pendant la soirée du lundi 18 juillet qu’un jeune afghan de 17 ans a blessé plusieurs passagers avec une hache, avant d’être abattu par la police. Cette attaque a été revendiquée par l’organisation terroriste Daesch.
Vendredi 22 juillet dans la soirée, un jeune homme déséquilibré qui ouvre le feu à Munich. Retrouvé mort quelques heures après son geste de folie meurtrière, il se serait suicidé.
Dans la soirée de dimanche 24 à Reutlingen, un jeune réfugié de Syrie âgé de 21 ans a tué une femme à l’arme blanche et blessé plusieurs passants au cours de sa tentative de fuite. Un témoin de la scène l’a percuté volontairement avec sa voiture avant que la police ne l’arrête. D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agit d’une dispute qui aurait dégénérée sans relation avec le terrorisme.
Au même moment à Ansbach, un Syrien de 27 ans s’est fait exploser devant l’entrée d’un festival de musique. Sans ticket d’entrée, il est resté coincé devant pendant quelques minutes avant de se faire exploser. L’auteur de cette attaque est mort, douze personnes ont été blessées dont trois grièvement. Déjà connu des services de police, il a aussi tenté par deux fois de se suicider, ce qui lui valait d’être suivi au niveau psychiatrique. Les motivations de cet individu ne sont pas encore claires.
Tout le pays est abasourdi par cet enchaînement d’attaques.
Ces attaques mettent Angela Merkel dans une situation très délicate, jugée trop « généreuse » à l’égard des réfugiés, sa politique est de plus en plus critiquée, même par des membres de sa formation politique.
