Après le troisième gala de charité de sa fondation qui a eu lieu mercredi 20 juillet à Saint-Tropez (Var), qui a réuni des célébrités telles que Jeff Koons, Arnold Schwarzenegger et autre Mariah Carey et qui a permis de récolter 45 millions de dollars, la star hollywoodienne a déclaré vouloir en reverser une partie pour les victimes des attentats de Nice du 14 juillet.
Ce n’est pas pour le même type de dossier que Leonardo DiCaprio s’est retrouvé cité dans les médias. Le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) mène une enquête financière sur Riza Aziz, le gendre du premier ministre malaisien.
Depuis l’arrivée de Najib Razak au pouvoir en 2009, la Malaisie a atteint des sommets en termes de corruption et dans la régression de la démocratie. Il crée le 1 Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds d’investissement souverain pour la modernisation du pays.
En 2014, c’est 11 milliards d’euros qui manquent dans la caisse, selon les enquêteurs du pays. L’année qui suit, Najib Razak réprime violemment un mouvement de contestation sociale suite aux révélations du site Sarawak Report à propos d’un transfert suspect de 618 millions en faveur du politicien.
Des enquêtes sont menées dans plusieurs pays : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Singapour, Hong-Kong… En Suisse, les autorités font état de « détournements systématiques » d’argent public au profit « des comptes ouverts en Suisse par d’anciens agents publics malaisiens, ou au nom d’agents publics des Emirats arabes unis ».
Tout cet argent a servi à acheter des luxueuses propriétés, à la création de studio de cinéma et autre investissements farfelus, bien loin de la vocation initiale de ce fonds souverain.
Leonardo DiCaprio est cité dans cette enquête sans être poursuivi, mais il devra répondre aux enquêteurs à des questions portant sur son entourage et notamment à propos de Jho Low, un homme d’affaire pas très net, dont le nom apparait tout au long de cette enquête pour « corruption » et « détournements de fonds publics ».
