C’est au Japon que la folie meurtrière dont seuls les humains sont capables a frappé cette fois. Mardi 26 juillet, un jeune homme a fait un véritable massacre dans un centre de personnes handicapées : 19 morts et 25 blessés dont certains dans un état grave.
Le drame s’est produit à Sagamihara, à une cinquantaine de kilomètres Tokyo, aux environs de deux heures du matin.
Satoshi Uemastu, 26 ans, pénètre dans le bâtiment par une fenêtre qu’il brise au rez-de-chaussée. Le jeune homme connait les lieux pour y avoir travaillé entre 2012 et 2016. Son licenciement pourrait constituer un mobile.
Il tue dix femmes et neuf hommes âgés de 18 à 70 ans et blesse 25 pensionnaires. Les survivants de ce massacre ont été transportés dans six hôpitaux différents. Selon un médecin, les blessures sont « profondes » pour certains et « les patients sont très choqués, ils n’arrivent pas à parler ».
Après son sinistre forfait, le tueur s’est rendu de lui-même en voiture au poste de police. Il y est rentré avec un sac à dos rempli d’armes blanches et couvert du sang de ses victimes. Il a tenté de se justifier en prétendant vouloir « débarrasser ce monde des handicapés ». Les autorités ont rejeté l’hypothèse terroriste.
