Pas de troisième autopsie après la mort d’Adama Traoré

Cette affaire a déclenché la colère des habitants de plusieurs villes du Val-d’Oise depuis le 19 juillet, jour de la mort du jeune homme.

Au cours de son interpellation par les gendarmes, le jeune homme de 24 ans est mort, les membres de sa famille et son entourage avait alors parlé de bavure, la victime aurait subi des violences de la part des forces de l’ordre.

Ce tragique évènement a donné lieu à des échauffourées entre les forces de l’ordre et des jeunes issus de quartiers populaires dans le département du Val-d’Oise à plusieurs reprises. Feu de poubelles, voitures incendiées et policiers blessés, telle a été la réponse à ce qui semblait être des violences policières.

Une marche blanche est organisée le samedi 23 juillet par les proches, soutenu par Black Lives Matter, un mouvement civique né outre-Atlantique après la mort de plusieurs Noirs américains suite à des violences policières.

L’autopsie du corps d’Adama n’avait pas mis en évidence la version soutenue par la famille mais avait permis de mettre en avant des infections graves et une malformation cardiaque. Une seconde autopsie avait alors été demandé par les proches de la victime et autorisée par la justice.

Les résultats de cette dernière confortent la version donnée par les forces de l’ordre, malgré la persistance de certaines zones d’ombre quant aux explications données par le corps médical.

La famille avait demandé une troisième autopsie mais cette requête n’a pas été validée cette fois.

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