Attentat de Nice : huit interpellations supplémentaires

Celui qui était décrit comme un déséquilibré et solitaire avait planifié ce massacre et il n’était si isolé que ça.

Le soir du 14 juillet, c’est environ 30 000 personnes qui se sont réunies en famille pour assister aux festivités organisées pour l’occasion dans le centre de la ville de Nice (Var), et particulièrement sur le front de mer et la célèbre Balade des Anglais.

Ce moment de fête va tourner au cauchemar quand un homme de 31 ans va foncer dans la foule au volant d’un poids-lourd. C’est un véritable carnage qui s’en suit. Il finira sa course folle sous les balles des policiers après une violente fusillade en plein centre-ville. Plusieurs centaines de blessés et 86 morts sont à déplorer.

Le terroriste était un ressortissant tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Il avait loué ce camion frigorifique et avait effectué des repérages. Plusieurs éléments confirment une préparation de plusieurs mois pour exécuter cet attentat.

L’enquête a permis la mise en examen de six individus pour des motifs divers : « complicité d’assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste » pour trois d’entre eux, « infraction à la législation sur les armes » pour un couple d’Albanais et « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » pour le dernier.

Entre lundi 19 et mardi 20 septembre, huit individus ont été placés en garde à vue à la suite d’une opération menée sur Nice, Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var. Ces suspects, tous des hommes « de nationalités française et tunisienne », font partie de l’entourage de l’auteur de l’attentat, qui avait été revendiqué par l’Etat islamique (EI).

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