Fausse alerte à l’attentat à Paris

Dans le contexte actuel, les forces de l’ordre ont bien plus important à faire que de se déplacer pour répondre à des canulars de mauvais goûts…

Samedi 17 septembre, un coup de téléphone alerte la police d’une prise d’otage en cours dans l’église Saint Leu dans le quartier des Halles, au cœur de la capitale. L’appel semble bien provenir du lieu en question.

Une opération de grande envergure est alors lancée par les forces de l’ordre, la menace terroriste étant réelle.

Sur place, la police constate qu’il s’agissait d’un canular de très mauvais goût.

Les enquêteurs ne tarderont pas à identifier un premier suspect. Il s’agit d’un lycéen âgé de seize ans. Il a été arrêté dans son établissement scolaire lundi 19 au cours de l’après-midi dans la Marne. C’est ce Dylan qui serait à l’origine de ce coup de téléphone. Pour brouiller les pistes, il se serait servi de la technique appelée « spoofing », qui permet de pirater une ligne fixe existante.

Mardi 20 septembre, deux autres adolescents ont été interpellés en Lozère et en Vendée. La garde à vue de Dylan à quant à elle était prolongée de 24 heures.

C’est le parquet de Paris qui est en charge de l’enquête ouverte au motif de « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse » et « dénonciation de crime imaginaire ».

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, a annoncé qu’une estimation du préjudice financier va être requise et que l’Etat se constituera partie civile.

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