Le mois d’octobre a été marqué par les violences récurrentes qui ont eu lieu dans le lycée Hélène-Boucher à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
C’est dans cet établissement scolaire réputé sans histoire qu’a eu lieu un déferlement de violences en octobre.
C’est le jeudi 6 octobre que tout commence par un attroupement d’une trentaine d’individus aux abords du lycée. Deux voitures sont renversées avant d’être incendiées. Suite à ça, deux mineurs seront mis examen et jugés par le tribunal pour enfants pour dégradation en réunion.
Le 10 octobre, soit le lundi suivant, c’est encore une trentaine de jeunes qui commet des actes de violences et dégradations : jets de projectiles, poubelles incendiées…
La violence atteint son paroxysme lundi 17 octobre. A huit heures du matin, la proviseure se fait violemment agressée devant l’entrée de l’établissement scolaire. Elle reçoit un pied de pied si puissant qu’elle en perd connaissance.
Pendant que ses collègues la mettent à l’abri et tentent de la réanimer, une cinquantaine de jeunes se retrouvent devant le lycée. Deux cocktails Molotov atterrissent sur la façade du lycée.
Il faudra à la police près de 45 minutes pour que le lieu retrouve son calme.
Sept adolescents ont été mis en examen pour participation à un attroupement armé, violences sur une personne chargée d’une mission de service public avec incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, violences avec arme sans ITT et dégradation par moyens dangereux.
Six d’entre eux, scolarisés dans le lycée Hélène-Boucher, ont été placé sous contrôle judiciaire. Le mineur auteur du coup sur la proviseure n’est pas scolarisé, il a été placé en détention provisoire.
