Opération de démantèlement sous tensions à Paris

Une semaine après le démantèlement hâtif de la « jungle » de Calais (Nord) et le placement de 5000 migrants dans des centres d’accueil et d’orientation(CAO) partout en province, c’est dans le Nord-Est de la capitale qu’une vaste opération policière a eu lieu.

Les 2000 migrants s’étaient installés à différents endroits à cheval sur trois arrondissements du Nord-Est de Paris : le 18ème, le 19ème et le 10ème.

Selon la communauté d’origine, le camp des Afghans se situait près du canal Saint-Martin et c’est des migrants d’Afrique de l’Est qui occupaient les abords de la station de métro Stalingrad et sous les voies du métro aérien.

Lundi 31 octobre, deux cordons de CRS se sont déployés sur les deux sites et ont procédé à une opération de vérification de la « situation administrative » des migrants en question. C’est une pratique courante qui permet d’évaluer la situation administrative et sanitaire sur ces installations de fortune.

En tout, c’est une centaine de migrants qui a été encerclés par les forces de l’ordre tandis que quelques manifestants pro-migrants brandissaient  des banderoles et des pancartes.

C’est ensuite un balai d’engins de nettoyage qui ont pu s’activer sur place pour démanteler le campement.

Depuis la semaine dernière, c’est quelque 5000 migrants qui ont pu trouver une place dans un des nombreux CAO à travers le pays.

Un nouveau site installé dans le 18ème arrondissement devrait pouvoir accueillir jusqu’à 600 personnes.

De son côté, le gouvernement a déclaré être en mesure de régler ce problème de camp d’ici la fin de la première semaine de novembre.

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