La capitale allemande a été la cible d’un attentat dans la soirée du lundi 19 décembre qui a fait douze morts et quarante-huit blessés.
Il est près de 20 heures quand un camion de 38 tonnes de la marque Scania a foncé dans la foule sur le marché de Noël de Breitscheidplatz. Le conducteur a roulé sur la zone réservée aux piétons de manière délibérée sur plusieurs mètres, fauchant volontairement les passants. Sur les quarante-huit personnes blessées, dix-huit sont dans un état grave.
Le véhicule utilisé appartient à une société de transport polonaise. La compagnie a fait savoir qu’elle était sans nouvelle de son chauffeur depuis la veille de l’attentat. Celui-ci a été retrouvé mort par balle dans le camion. Son corps d’environ 120 kilos présentait des marques de bagarre ainsi que des coups de couteau.
A 21 h 30, la police a arrêté un demandeur d’asile d’origine pakistanaise âgé de 23 ans avant de le remettre en liberté dans la nuit. Il était soupçonné d’avoir conduit le camion.
C’est dans la soirée du mardi que l’organisation terroriste EI (Etat islamique) a revendiqué l’attaque sur son organe médiatique de propagande. L’auteur de cet attentat est encore en fuite, sans avoir laissé la moindre piste aux autorités.
C’est dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23, à Milan, que la police italienne va abattre Anis Amri, 24 ans, l’auteur présumé de l’attaque, après un contrôle de routine qui a dégénéré.
Ce jeune homme tunisien est passé par Lyon, comme l’indique le billet de train retrouvé sur lui.
Le 24 décembre, les autorités tunisiennes ont annoncé l’arrestation de trois proches du terroriste.
Les polices européennes travaillent de concert pour comprendre comment Anis Amri a pu se déplacer sans difficulté après avoir commis cette attaque et pour mettre la main sur d’éventuel complice.
