L’église de la ville de Padoue en Italie est encore une fois dans le viseur de la justice du pays. Après l’affaire du prêtre Don Sante Sguotti en 2010, qui avait reconnu publiquement sa paternité et qui a été condamné pour escroquerie, il s’agit cette fois d’une affaire de proxénétisme et de violences.
C’est une paroissienne de la ville de Padoue qui est à l’origine de ce nouveau scandale. Le 6 décembre 2016, la mère de famille dépose une plainte pour violences à l’encontre de l’homme d’église. Elle affirme avoir eu des rapports plus qu’intimes avec Andrea Contin depuis 2012.
La victime a expliqué aux carabiniers la nature violente de cette relation qui l’a amenée à se rendre en France, dans la station balnéaire du Cap d’Agde (Hérault). Dans ce haut lieu de l’échangisme, la femme assure avoir été obligée d’avoir des relations avec plusieurs partenaires et qu’il y avait des transferts d’argent.
Le prêtre aurait menaçait la victime de diffuser des vidéos si elle révélait publiquement cette relation.
Une perquisition est menée dans le presbytère par le procureur et ce qui va être découvert ne peut qu’étayer la version de la plaignante. Tout un attirail d’accessoires sexuels ainsi que des vidéos pornographiques vont être découverts.
Sept femmes auraient été victimes de l’homme âgé de 49 ans.
Une enquête canonique a également été ouverte au cours de l’été 2016 au moment où les autorités ecclésiastiques ont été alertées des dérives du prêtre.
