Un CRS mis en examen après avoir fait usage d’une grenade de désencerclement

Cette arme considérée comme non-létale, est au centre de polémiques depuis les manifestations contre la Loi Travail au printemps 2016 après qu’un comédien de 29 ans s’est retrouvé aux urgences avec un enfoncement de la boîte crânienne et une fracture à la tempe, et le cas d’Alexandre M. qui a perdu l’usage d’un œil le 15 septembre à Paris.

C’est au cours d’une manifestation à Paris que le manifestant âgé de 47 ans a été victime d’un tir de grenade de désencerclement effectué par un CRS. Les dégâts sont considérables : l’homme perd un œil.

L’auteur de ce tir est un agent de 48 ans qui vient d’être affecté à cette compagnie de CRS. Il n’était pas autorisé à faire usage de ce « dispositif de balistique de désencerclement » ou DBD.

Les circonstances précises de ce tir ont mis en évidence que les règles d’usage de ce type de matériel n’ont pas été respectées.

Pour ces différentes raisons, l’agent des forces de l’ordre a été mis en examen au motif de « violences volontaires ayant entraîné une mutilation » jeudi 5 janvier 2017, selon une information du quotidien Le Monde.

Les représentants des forces de l’ordre sont en première ligne dans ce genre de manifestation où tout peut arriver. L’année 2016 a été particulièrement éprouvante pour les policiers et gendarmes, entre ces nombreuses manifestations et la mobilisation nécessaire pour sécuriser le territoire en période de risque d’attentat terroriste, la sollicitation a été sans relâche pour les fonctionnaires.

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