Le mouvement des Femen fait parler de lui à travers le monde depuis quelques années au travers d’actions médiatiques pour défendre la cause des femmes dans nos sociétés.
Et pour se faire entendre, ces militantes se servent de leurs corps pour faire passer leur message. Les Femen font face à la justice dans plusieurs pays en dehors de la France, notamment en Tunisie où les sanctions sont bien plus dures pour ces militantes.
Et pour cause, ces femmes s’exhibent seins nus (voire complètement nues) afin de sensibiliser l’opinion publique sur la condition des femmes.
Ce dossier remonte au 5 juin 2014. Iana Zhdanova, une jeune femme ukrainienne de 28 ans, avait détérioré une statue en cire de Vladimir Poutine au musée Grévin.
Le 15 octobre de cette année, la militante aux seins nus avait été condamnée à 1500 euros d’amende pour exhibition sexuelle et dégradations. Elle avait fait appel de cette décision.
La cour d’appel de Paris a rendu sa décision jeudi 12 janvier. La relaxe a été prononcée pour le chef d’accusation d’exhibition sexuelle. La jeune femme a quand même été condamnée pour les dégradations commises sur la statue du dirigeant russe.
Elle a écopé d’une amende 600 euros et devra s’acquitter de 3004 euros de dommages et intérêts et 1000 euros pour les préjudices matériels et moraux au musée Grévin.
L’avocate d’Iana Zhdanova a évoqué un éventuel pourvoi en cassation concernant la condamnation pour dégradations.
Dans les semaines à venir, d’autres militantes Femen poursuivies en France attendent la décision de la justice sur leur cas. Le procès d’Iana Zhdanova est une avancée positive pour les autres prévenues, une jurisprudence est train de se construire, selon Marie Dosé, son avocate.
