Affaire du petit Timéo : l’hôpital de Nancy poursuivi

 

Le CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a été mis en examen en tant que personne morale, selon une déclaration des avocats de la famille de Timéo, ce garçon de 4 ans décédé en 2015 alors qu’il était hospitalisé.

 

Maître François Robinet, le défenseur de l’hôpital de Nancy, a déclaré « le CHRU apporte son soutien à la partie civile pour faire en sorte que des événements comme ceux-ci n’aient plus à se reproduire au sein du CHRU ».

Il n’empêche qu’un garçon de 4 ans est décédé suite à une erreur de dosage, seize fois supérieur à la dose prescrite, d’un anti-inflammatoire, la colchicine.

Cela n’enlèvera rien à la tristesse et à la colère d’Élodie Gaire, la mère de la petite victime.

Cette mis en examen n’est pas suffisante Selon la plaignante, trois personnes physiques ont leur place au rang des accusés.

Il s’agit du médecin de garde, qui n’est pas intervenu alors que l’enfant était pris de diarrhées et de vomissements, la personne qui a fait cette énorme erreur de dosage et celle qui a prescrit un autre médicament en plus de la colchicine.

La mère de famille dénonce « beaucoup trop de laisser-aller » de la part du personnel médical, « la colchicine devrait être un produit extrêmement surveillé, parce que la différence entre la dose mortelle et la dose non-mortelle est infime ».

Maître Gérard Welzer, l’avocat de la famille de Timéo a déclaré « dans ce dossier il y a suffisamment d’éléments pour montrer les fautes pénales de certaines personnes physiques ».

 

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