Sept individus mis en examen après le démantèlement d’un réseau de prostitution international à Paris

Sept personnes ont été mises en examen la semaine dernière après le démantèlement d’un réseau de prostitution international entre la Russie, l’Ukraine et la France, où 35 filles slaves vendaient leurs charmes dans les beaux quartiers de la capitale, selon Le Parisien.

Mardi 20 juin, neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à Paris dans le cadre d’une enquête menée par la police judiciaire de Paris.

Au cours des saisies qui ont suivi ces arrestations, les enquêteurs ont saisi la somme de 115 000 euros en espèce, un détecteur de faux billets et du matériel informatique et de téléphonie.

En fin de semaine, un juge de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de la capitale a mis en examen sept hommes et femmes soupçonnés d’être aux commandes de ce réseau.

Agés de 23 à 53 ans, les accusés auraient assuré l’organisation de ce réseau  d’escort-girls ukrainiennes et russes via deux sites internet. Au vue des tarifs pratiqués et des lieux de rendez-vous, ce réseau visait une clientèle aisée.

L’affaire a commencé en 2015 avec un renseignement recueilli par la brigade de répression du proxénétisme sur cette organisation criminelle de traite humaine.

Les jeunes femmes étaient cataloguées sur deux sites internet, un simple SMS suffisait à réserver une des 35 prostituées, moyennant entre 250 euros pour une heure et 1 000 pour une nuit.

Les serveurs informatiques, cachés en Israël et à Chypre, ont révélé que plusieurs milliers de messages transitaient sur les sites chaque jour, « ce qui donne une idée du vertigineux chiffre d’affaires de cette entreprise », selon une source judiciaire.

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