Emplois présumés fictifs au MoDem : ouverture d’une information judiciaire pour « abus de confiance » et « escroqueries »

Jeudi 20 juillet, une information judiciaire a  été ouverte par le parquet de Paris dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs présumés au sein de la formation politique du MoDem. Ce dossier a déjà causé la démission de plusieurs ministres du gouvernement d’Edouard Philippe, à peine quelques semaines après sa création.

Jeudi 20 juillet, l’enquête sur les assistants européens du parti centriste a connu une accélération avec l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris aux motifs d’« abus de confiance », recel de ce délit ainsi qu’«escroqueries ».

Les juges du pôle financier en charge de ce dossier d’emplois présumés fictifs au Parlement européen enquêtent sur la combine comptable ayant permis d’utiliser les fonds alloués au recrutement d’assistants pour les eurodéputés qui auraient servi à salarier des assistants du parti, sans rapport avec l’institution européenne, et ce depuis les années 2000.

Cette affaire a commencé par l’ouverture d’une enquête en mars suite à la dénonciation de Sophie Montel, une élue du Front national, parti également concerné par ces scandales d’emplois présumés fictifs.

En juin, le garde des sceaux François Bayrou, la ministre des armées Sylvie Goulard et la ministre chargée des affaires européennes Marielle de Sarnez ont démissionné du gouvernement.

Les emplois présumés fictifs au sein du Parlement européen semblent être une pratique courante et répandue, dans sa dénonciation, Sophie Montel évoque dix-neuf cas, du Front de gauche aux Républicains et socialistes, en passant par Europe Ecologie-Les Verts.

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