Cédric Herrou accusé de violences par un passeur

Mercredi 13 septembre, l’agriculteur et militant pro-migrant Cédric Herrou est sorti d’une garde à vue de plus de trente heures suite à une plainte pour violences déposée par un passeur. L’accusé, qui n’a pas été déféré au parquet, est ressorti libre de ce nouvel épisode judiciaire.

Après cette septième affaire de justice depuis le début de l’année, l’agriculteur de culture biologique et connu pour son engagement pour la cause des demandeurs d’asiles est sorti libre de cette garde à vue de trente-deux heures.

Convoqué à la gendarmerie mardi matin sans avoir connaissance du motif, M. Herrou a immédiatement été placé en garde à vue suite à une plainte déposé par un passeur pour « violences aggravées et séquestration ».

Après la confrontation avec Wossem Naka, un passeur d’origine éthiopienne, Me Zia Oloumi, l’avocat du militant, a déclaré « on a vu une personne incohérente et qui a changé de version. C’est surprenant que la garde à vue soit prolongée alors qu’il n’y a plus d’éléments ».

Jean-Pierre Prêtre, le procureur de la République de Nice a annoncé « une partie de la plainte est exacte, mais pas du niveau de la gravité évoquée dans les déclarations circonstanciées (du plaignant) : violences, séquestration, menaces avec arme de poing et une histoire de bouteille de gaz », avant de rajouter « mais est-ce que cela part d’un esprit de vengeance ou d’un ressenti de bonne foi, ce sera décidé d’ici quelques jours ».

Une décision doit être prise par le parquet d’ici lundi 18 septembre.

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