Vendredi 6 avril, l’ex-secrétaire d’État Jean-Vincent Placé a été déféré devant le parquet. Convoqué le 11 juillet au tribunal correctionnel de Paris, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’ancien sénateur a été arrêté et placé en garde à vue pour « violence sans incapacité commise en état d’ivresse », « insulte à caractère raciale » et « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Au moment de son arrestation, à 2 heures 25 du matin, Jean-Vincent Placé a été contrôlé avec 2,5 grammes d’alcool dans le sang.
Alors qu’il était en compagnie de Loïc Hervé, le sénateur centriste de Haute-Savoie, l’ex-secrétaire d’État est accusé d’avoir proféré des insultes à l’encontre du videur d’un club dansant situé dans le 6èmearrondissement, La Piscine, quand ce dernier a dû intervenir suite à une altercation avec une jeune femme de 21 ans.
Cette dernière l’accuse de lui avoir demandé une danse contre rémunération.
Selon les informations de FranceInfo, le policier venu l’interpeller a déposé une plainte contre Jean-Vincent Placé pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Quand l’ancien sénateur s’est fait conduire au commissariat pour effectuer sa garde à vue, il a expliqué au fonctionnaire de police qu’il venait de subir une agression, de la part d’un individu d’extrême droite, et qu’il aurait reçu un coup sur le visage, mais aucune trace n’était visible pour corroborer ses dires.