Jeudi 31 mai, le bijoutier niçois Stephan Turk a été condamné par la cour d’assises des Alpes-Maritimes à une peine de cinq ans de prison avec sursis pour avoir tué un jeune homme qui venait de braquer sa bijouterie en 2013.
- Turk avait ouvert le feu avec un fusil de calibre 7.65 sur des braqueurs qui s’enfuyaient à scooter.
Anthony Asli, un jeune homme âgé de 19 ans, avait été atteint mortellement au niveau du dos.
Le second braqueur, Ramzi Khachroub, a été condamné à dix ans de prison par la cour d’appel.
Stephan Turk, qui plaidait la légitime défense, a reçu de nombreux soutiens, de la part d’anonymes via les réseaux sociaux, mais aussi de personnalités politiques telles que Christian Estrosi, le maire Les Républicains de Nice ou d’autres élus du Front national.
Poursuivi pour homicide involontaire, Stephan Turk a finalement été reconnu coupable de violence volontaire avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
La peine prononcée par la cour correspond aux réquisitions de la procureure Carole Chassain.
Elle avait expliqué « il n’y a pas d’autre solution que d’écarter la légitime défense », avant de rajouter « au moment où il prend son arme, M. Turk, il n’y a plus de danger pour lui (…), l’agression est terminée quand M. Turk choisit de prendre son arme ».
Cependant, elle a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’un « meurtre de sang-froid », le braquage constituait « une circonstance atténuante ».