Tesla : six plaintes déposées pour harcèlement sexuel

FILE PHOTO: A logo of the electric-vehicle maker Tesla is seen near a shopping complex in Beijing, China January 5, 2021. REUTERS/Tingshu Wang/File Photo

Mardi 14 décembre, six femmes employées par le constructeur automobile américain Tesla ont déposé des plaintes contre l’entreprise d’Elon Musk au motif de harcèlement sexuel.

William Jhaveri-Weeks et David Lowe, les avocats des plaignantes ont diffusé un communiqué dans lequel ils expliquent : « les six femmes décrivent un environnement dans lequel il est normal (qu’elles) se fassent siffler, (qu’elles soient) lorgnées de manière inappropriée et qu’elles fassent l’objet d’avances ».

Dans ce communiqué, il est également précisé : « celles qui se plaignent étaient parfois menacées ou transférées contre leur gré ».

Ainsi, « le message était clair, il n’y aurait aucune conséquence pour les harceleurs » chez Tesla.

Déjà en novembre dernier, une plainte avait été déposée suite au manque de réaction de l’entreprise concernant le problème du harcèlement sexuel au sein de l’usine de Freemont, dans l’État de Californie.

En outre, une autre plainte a été déposée la semaine dernière par une employée à l’encontre de Tesla et de son supérieur pour le même motif.

William Jhaveri-Weeks a déclaré : « autant d’expériences similaires montrent qu’il s’agit d’un problème systémique chez Tesla ».

Une des six plaignantes ne travaillait pas dans l’usine de Freemont, mais dans un centre de services, situé toujours en Californie.

Michala Curran, l’une des victimes présumées, a décrit ses premières semaines de travail à Freemont : commentaires graveleux sur son apparence physique, une demande d’un de ses collègues de le masturber sur le parking de la société et autres comportements punis par la loi.

Après deux mois de calvaire, Michala Curran a fini par démissionner.

Toutefois, elle a observé que ces comportements inacceptables étaient courant et que d’autres employées subissaient le même sort.

Une employée de Space X, une autre société d’Elon Musk, a dénoncé le même problème de harcèlement sexuel, dans cette entreprise « tellement en proie au sexisme que la seule solution pour les femmes est d’en partir ».

Malgré des étreintes forcées, des avances inappropriées et des attouchements, les ressources humaines de Space X n’ont pas jugé nécessaire d’intervenir.

Récemment, Tesla avait été condamné pour n’avoir rien fait quand un de ses employés noir subissait du racisme au travail.

Ainsi, la marque automobile avait été obligée de verser 137 millions de dollars au titre des dommages et intérêts à la victime.

Toutes ces plaintes n’ont tout de même pas empêché Elon Musk d’être gratifié lundi dernier de personnalité de l’année par le fameux magazine outre-Atlantique Time.

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