Jeudi 10 mars, Rémy Heitz, le procureur général de Paris, a annoncé la confirmation de la mise en examen de l’acteur Gérard Depardieu par la cour d’appel de la capitale.
L’homme de 73 ans est poursuivi pour « viols » et « agressions sexuelles » à la suite d’une plainte déposée par Charlotte Arnould, une jeune comédienne.
À propos des faits, qui datent du mois d’août 2018, le procureur général a déclaré : « la chambre de l’instruction considère ainsi qu’il existe, à ce stade, des indice graves ou concordants qui justifient que Gérard Depardieu demeure mis en examen ».
Précédemment, le mis en cause avait adressé une requête afin d’obtenir la nullité de sa mise en examen.
Le 3 février dernier, la chambre d’instruction de la cour d’appel avait étudié le dossier au cours d’un audience, pendant laquelle le parquet général s’est opposé à la requête émise par le comédien.
Ainsi, « le dossier retourne désormais » à la juge d’instruction « pour poursuite de l’information judiciaire », a précisé Rémy Heitz.
Présente à l’audience, la victime présumée a déclaré après l’annonce du délibéré, à l’Agence France-Presse (AFP) : « je ne souhaite pas faire de commentaires ».
Carine Durrieu-Diebolt, son avocate, a expliqué : « ma cliente est particulièrement soulagée et confiante à l’égard de la justice qui a été rendue ce jour ».
Au mois d’août 2018, Charlotte Arnould, 22 ans au moment des faits en question, avait déclaré aux gendarmes de Lambesc (Bouches-du-Rhône) avoir été violée par Gérard Depardieu deux jours avant, dans son hôtel particulier parisien.
Il a été mis en examen par une juge d’instruction le 16 décembre 2020.
Fin février 2021, il avait déclaré à un média italien : « je suis innocent et je n’ai rien à craindre ».
