Fabien Roussel dans le viseur de la justice

Vendredi 11 mars, le Parquet national financier (PNF) a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que le candidat communiste à l’élection présidentielle Fabien Roussel est mis en cause sur la véracité de son travail d’assistant parlementaire.

En effet, le PNF a précisé qu’une enquête a été ouverte au motif de « détournement de fonds publics », en rapport avec son poste d’assistant parlementaire pour la période de 2009 à 2014.

Sur la base de témoignages d’anciens collaborateurs de député Jean-Jacques Candelier, qui déclarait lui-même dans un enregistrement que ce poste d’assistant parlementaire n’était « pas trop net », Mediapart explique que Fabien Roussel n’a « pas été en mesure de produire le moindre élément matériel permettant de retracer ses activités d’assistant parlementaire pendant cinq ans ».

Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Le candidat du parti communiste a déclaré à l’AFP : « j’apprends par voie de presse que la justice a ouvert une enquête relative à mon travail d’assistant parlementaire. Je n’ai, pour ma part, reçu aucune information. », avant de préciser « si tel était le cas, je me tiendrais naturellement à la disposition de la justice, comme tout citoyen ».

Ainsi, le mis en cause a nié catégoriquement cette accusation, publiant plusieurs documents et témoignages sur son site internet afin de prouver son « engagement sur le terrain (…), total, déterminant », « il n’y a rien de « fantôme » dans cette période de ma vie ».

Après ces publications de Fabien Roussel, un nouvel article de Mediapart évoquait un enregistrement dans lequel le député Jean-Jacques Candelier s’exprimait en ces termes : « pour être honnête, c’était pas trop net. C’est pour ça qu’on a bien fait d’arrêter (…). Ça s’est toujours fait. C’est pour ça, quand je suis arrivé, on m’a dit : « Un, un, un (…), un pour la fédé, un pour le central et un pour toi » ».

Selon Mediapart, cet extrait démontre que l’activité du mis en cause n’était pas axée sur son poste d’assistant parlementaire.

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